Il est souvent cité que pour les chinois le mot crise se compose de deux caractères :“l’un représente le danger et l’autre l’occasion à saisir.”
En français le mot «crise» vient du grec « Krisis » qui signifie « décision ».
Bien souvent une crise se traduit par une «redistribution des cartes», une modification des jeux d’acteurs, laissant la place aux plus agiles et aux plus résilients.
La perte de repères incite certains à une plus grande ouverture face à l’innovation ou aux modes de fonctionnement alternatifs.
Et puis, comme on dit parfois, c’est au pied du mur, que l’on est le plus à même de sortir de sa zone de confort.
Alors que certains se trouvent totalement tétanisés par la nouvelle situation, d'autres dans un esprit de «survie», savent mobiliser toutes leurs énergies, compétences et aptitudes pour rebondir.
On peut d’ores et déjà observer une multitude d’effets.
L'exemple sectoriel du numérique
Le trafic Internet mondial a augmenté de manière vertigineuse dans les régions du monde où les politiques de confinement sont à leur apogée. Confinée, la solidarité a d’ailleurs pris des formes inédites : de nouvelles plateformes sociales ont émergé et sont devenues extrêmement populaires d'un jour à l'autre.
Le e-commerce est en plein essor. La voie des achats sera donc également redéfinie puisque le e-commerce est désormais une nouvelle norme. Les comportements d’achat, qui seront inévitablement différents après la crise, rendront la complémentarité et l’unification des parcours client d’autant plus importants afin de sauver le magasin physique.
L'exemple de la relation au travail
Nous avons à la fois le temps et la nécessité de réfléchir différemment pour mieux toucher du doigt ce qui nous anime. Vivant le télétravail ou le chômage partiel, beaucoup d’entre nous avons pu prendre de la hauteur et du recul sur nos activités professionnelles pour nous questionner sur notre place dans l’entreprise, la place du travail dans notre vie et le sens de notre travail actuel. Cela ne restera pas sans lendemain, et va se traduire par une modification profonde de la relation au travail, et une modification de nos paradigmes économiques et sociétaux.